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Chronics and Co
12 février 2006

Richard Ashcroft, concert dans les studios RTL2 (Paris) - 7 février 2006

mad_richard

Quelques jours après la sortie du très bon « Keys To The World », Richard Ashcroft vient nous mettre l’eau à la bouche pour ce concert privé, en amont d’une prochaine tournée dans l’hexagone. C’est dans le studio de RTL 2 chez Zegut que l’ex-patron de The Verve propose à la quarantaine d’invités présents ce soir, un melting pot de chansons puisées dans son répertoire solo mais aussi dans le désormais culte « Urban Hymns » de The Verve, son éternel fond de commerce... Très classe, dans une lad attitude que Liam Gallagher aurait apprécié, il arrive avec ses quatre musiciens, dont un saxophoniste et flûtiste, pour un « Keys To The World », morceau éponyme du nouvel album, qui nous rappelle ce pour quoi nous sommes venus ce soir : un concert rock, une voix désormais mythique et un charisme manifeste. « Science Of Silence » issu des sessions de son deuxième effort, le psyché et limite grandiloquent « Human Conditions », suit et l’audience semble ravie, surtout ce gars, au premier rang, se bouchant les oreilles… Avait-il omis que les concerts de Mad Richard sont rock, électriques et que niveau saturation guitare, forcément ça envoie. Ashcroft, très amusé par la situation, vient avec un certain humour mettre ses mains autour des deux précieux organes du monsieur visiblement impressionné, avant de lui baragouiner quelques mots et … lui refiler deux boules Quiès. Passons l’anecdote, Richard annonce que la prochaine chanson sera plus cool et en effet, « Music Is The Power » est plus tranquille mais attention, tranquille ne signifie pas dénué de toute euphorie. Ashcroft chante avec passion et cœur et croit dur comme fer à ses morceaux. Quasi religieux. Après un « Lucky Man » accompli, que tout fan est en droit d’attendre, « Sweet Brother Malcom », le vingt quatre carats de son nouvel album, prend aux tripes et laisse rêveur, surtout quand on jette un œil vers le manche de la guitare du bonhomme, deux voir trois accords maximum. Pareil pour le très rock et très réussi « Why Not Nothing », un ré suivi d’un sol, tout le long du morceau. Clin d’œil aux techniciens de la six cordes… L’excellente prestation que nous a livré Richard Ashcroft se clôture par le classique « Bittersweet Symphony » dans une version alternative, blues rock, qui  fait mouche tout à fait logiquement. On attend avec impatience la date du prochain « vrai » concert parisien du lad de Wigan.

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